Plans de gestion III (2022/2027) - Wallonie

Enquête publique du 02/11/22 au 02/05/23 39 Synthèse du projet des Troisièmes Plans de gestion des Districts Hydrographiques Wallons © DEE/SPWARNE Tableau 21 : Efficacité des Eco régimes sur les MESu et MESo. Eco régimes Efficacité MESu/MESo Cultures favorables à l’environnement Dépendra des conditions de fertilisation et de traitement en pesticides Couverture des sols Effet positif général, dépendra du taux d’adhésion dans la Zone Vulnérable Prairies permanentes Si uniquement maintien des surfaces actuelles, statu-quo environnemental, un gain s’observera si les surfaces de prairies permanentes augmentent Réseau/maillage écologique Dépendra des surfaces concernées et de leur position par rapport au réseau hydrographique Réduction d’intrant Effet positif général, dépendra du taux d’adhésion et des conditions de mise en œuvre De façon générale, les éco-régimes actuellement proposés ont une efficacité potentielle sur la baisse de l’impact de l’activité agricole sur les masses d’eau, mais ils gagneraient à apporter davantage de garanties sur une diminution réelle des flux de nutriments et de pesticides dans les masses d’eau n’ayant pas atteint le « bon état » et concernées par ce type de pression agricole. De plus, leur efficacité dépendra de leur engagement dans le temps (les éco-régimes sont à engagement annuel). Comme pour les éco-régimes, l’efficacité des MAEC dépendra des taux d’adhésion dans les masses d’eau à risque, principalement dans la Zone vulnérable au sens de la Directive nitrate. Enfin, les aides à l’investissement de la nouvelle PAC auront un effet positif si elles permettent un soutien financier concernant des changements de pratiques comme le désherbage mécanique en remplacement du désherbage chimique (les herbicides sont en effet les substances actives les plus mesurées dans les eaux de surface et souterraines) ciblé dans les masses d’eau ad hoc. Parallèlement à la PAC, le deuxième « Plan » pouvant avoir un effet sur la qualité de l’eau est le Plan wallon de Réduction des Pesticides (mesure 32) dont la 3 ème version entrera aussi en vigueur en 2023. Concernant les mesures de base actuelles, leur efficacité sur les masses d’eau souterraines est moindre, soit parce qu’elles visent plus spécifiquement les eaux de surface, soit parce les flux de contaminants vers les aquifères ne semblent pas réduits directement. Les mesures actuellement prévues par les différents Plans, règlements ou arrêtés, ne permettent pas de garantir une réduction complète du « Gap agricole » des masses d’eau de surface et souterraines qui n’atteignent pas aujourd’hui le bon état au sens de la DCE. Des mesures « complémentaires » au sens de la DCE doivent donc être proposées afin d’espérer atteindre le bon état d’ici 2027.

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